Parfois, notre monde s'étiole. Nos blessures intérieures se réveillent et notre esprit vacille. Mon optimisme y voit une opportunité à saisir : transformer le passé.
Un tumulte intérieur
“Ce qui est bien quand les choses s’écroulent, c’est que nous pouvons récupérer seulement celles qui nous conviennent”. Cette phrase, issue du livre “Respire” de Maud Ankaoua, résonne en moi avec une profonde vérité. Ce mois de novembre est un tumulte à traverser, autant physiquement qu’émotionnellement.
Inconfortables. Désagréables. Des blessures du passé sont remontées, telles des bulles coincées au fond de l’eau qui rejoignent la surface pour exploser et se libérer de la lourdeur des profondeurs.
D’abord surprise, j’ai laissé passer mon sentiment d’impuissance puis j’ai décidé d’agir.
Le mois de novembre me confronte à la difficulté.
Si je ne change pas la perception de mes histoires douloureuses, je reproduirai les mêmes cycles de souffrance. Est-ce mon souhait ? Non.
Le choix du travail sur soi
Je remue ce qui se cache à l’intérieur, tapis dans l’ombre. Je remue ce que je pensais résolu, enterré, oublié.
J’ai quelque chose à apprendre, quelque chose qui va me permettre de me dépasser et de m’élever vers une meilleure version de moi-même.
Cette période émotionnelle et difficile est une opportunité pour grandir :
· J’accepte de surfer sur ces émotions douloureuses et je les observe : quels messages ont-elles à me transmettre ?
· Je m’en libère : je pleure, j’écris, j’exprime ma colère…
· Si mes ressources sont dépassées, alors je les cherche à l’extérieur : un livre, une discussion entre amis ou l’aide d’un Psy qui dispose d’outils que je ne maîtrise pas.
Le temps de prendre soin de soi
Il y a bien une chose que j’ai appris au fil de mes expériences, c’est que prendre soin de soi demande du temps.
Alors en ce mois de novembre, j’accepte d’être patiente, de travailler davantage mentalement ou émotionnellement ; j’accepte de faire tous les efforts dont je suis capable, mais je ne lutte pas. Je me donne le temps dont j’ai besoin pour faire de ces obstacles des éléments sur lesquels m’appuyer ensuite.
Articles récents